Printemps de Bourges 2012
Bourges 2012 : Printemps pluvieux, Printemps heureux !
Le 35e Printemps de Bourges s'est achevé ce dimanche sur un bilan exceptionnel : une belle programmation à faire pâlir les autres festivals, une ambiance conviviale, le public et les professionnels étaient au rendez vous.
Shakaponk à Bourges. - Crédits photo : Bertrand VACARISAS / PURECHARTS.FR Daniel Colling, co-fondateur et directeur artistique du Printemps de Bourges, dressait un bilan positif de cette édition 2012, qui a accueilli 170.000 visiteurs en six jours. « Un bon cru » a-t-il souligné. Un programme chargé pour les festivaliers, cinq jours de concerts non-stop : 50.700 billets ont été vendus, contre 54.600 l'an dernier. Une fréquentation en légère en baisse en raison d'une météo capricieuse. Pourtant les soirées étaient très convoitées : de la soirée « Rock'N'beat », en passant par la soirée « Reggae », aux concerts les plus attendus : Charlie Winston, Orelsan ou encore Dyonisos... Une programmation audacieuse : une scène rock, une autre hip-hop, puis Reggae et éléctro. Il y en a eu pour tous les goûts !
Les spectateurs qui ont passé la semaine les pieds dans les flaques ont fait un triomphe lors de la soirée rock : 6.000 personnes au rendez vous, entre autres pour le groupe Dionysos venu présenter l'album "Bird'n'roll", invitant à danser en imitant des battements d'ailes, référence à la pochette de l'album. Les festivaliers ont aussi répondu présents à la sensation du moment, Shaka Ponk, formation du nord de la France qui a explosé en Allemagne. Mais c'est véritablement jeudi soir que le festival a battu sont plein. Selah Sue, la chanteuse belge à la voix soul s'est produite devant 6.000 fans. Orelsan a lui aussi triomphé, après la polèmique en 2009, le festival avait maintenu son concert malgré les pressions politiques liées à sa chanson "Sale pute". Le rappeur de Caen a fait le show jeudi soir : drôle, séduisant et touchant et
surtout très attendu par son jeune public engagé. Charlie Winston quant à lui a enflammé Bourges avec son incontournable "Like A Hobo" qui séduit les grands et les petits, les demoiselles n'étant pas en berne lorsque l'anglais est descendu dans la fosse sur l'un de ses célèbres refrains. Les Toulousains de Zebda ont eux aussi fait parler d'eux : un concert sans fausse note, des tubes en puissance "Motivés", "Tomber la chemise" et les chansons de leur dernier album comme "Second Tour". Le groupe a reçu lors des répétitions la visite très médiatisée de François Hollande, de passage à Bourges. Ce Printemps l'a rappelé, la politique est toujours aussi présente dans la musique.Enfin, séquence émotion avec le spectacle "A Walk for Lhasa", un hommage à la chanteuse canadienne emportée en 2010, à l'age de 37 ans par un cancer. Un spectacle hommage rendu par Arthur H et l'excellent groupe québécois The Barr Brothers, avec une mise en scène des trois sœurs artistes de cirque de la chanteuse. Un Printemps de Bourges qui rappelle aussi que la musique permet de vivre des instants simples et surtout fédérateurs.
Le Printemps de Bourges s'achève sur un bilan positif et qui annonce une saison des festivals riche en émotions. Une 36eme édition à la hauteur de sa réputation... On reviendra !
Printemps de Bourges 2012 : en avant la musique
Malgré un temps incertain, l’ambiance du festival est bien là et les spectateurs sont au rendez-vous
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GiédRé - Photo : page Facebook officielle
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Le Phénix était bien rempli hier pour le concert d’ouverture du 36° Printemps de Bourges.
GiedRé arrive la première sur scène. Décor minimaliste, son nom est inscrit au moyen d’une guirlande lumineuse rouge sur un fond vert. C’est une jeune fille blonde, vêtue d’une robe bleu et elle a deux cerises en guise de boucle d’oreille. Elle est seule sur scène avec sa guitare et chante des petites comptines. Des chansons pour les enfants ? NON !!! STOP, Eloignez les enfants ! Elle boit du liquide vaisselle et il y a des poupées gonflables dans le décor. Sous ses airs de jeune blonde un peu nunuche, elle est cruelle, elle parle de misère sexuelle et de tout ce dont on ne parle pas aux heures de grande écoute. Mais sa présence est nécessaire à notre époque où le politiquement correct est de mise. Les spectateurs à côté de moi sont ravis, ils rient de bon cœur et y vont même de leurs commentaires.
Changement de scène rapide, pour accueillir ensuite Nadéah, et son groupe. Chanteuse australienne installée en France, on l’a découverte comme voix des Lovegods. Depuis, elle a participé à de nombreux projets et a sorti un premier album à l’automne dernier. Elle a également bénéficié du programme d’aide aux premières parties de l’Adami, Show devant ! Une artiste dont on n’a pas fini d’entendre parler.
La soirée continue avec les Brigitte. Présentes l’année dernière au Palais d’Auron, elles ont eu une année riche en succès et en salles combles si bien qu’elles ont réservé le Zénith de Paris pour le mois de mai prochain.
Tout le monde l’attendait et il arrive enfin, Bénabar entre en scène pour la plus grande joie de mes voisins spectateurs, qui connaissent ses chansons par cœur. Un grand nombre de musiciens, ainsi que deux choristes entourent maintenant le chanteur, pour un spectacle un peu différent de ce qu’on avait pu voir à l’occasion des précédentes tournées. On y découvre un Bénabar un peu plus calme, moins sautillant que les années précédentes mais cela n’enlève rien à la qualité du spectacle. Ce soir, il interprétera tous ses succès. Quelques heures auparavant, le chanteur nous a confié être très heureux d’ouvrir le Festival de Bourges et que sur les festivals il présentait un spectacle plus festif qu’en tournée. Maintenant acteur au théâtre et au cinéma, le chanteur pense que le cinéma lui a également amené un nouveau public.
Nouveau public ou pas, on pouvait lire la joie sur les visages des spectateurs à la sortie du Phénix.
GiedRé arrive la première sur scène. Décor minimaliste, son nom est inscrit au moyen d’une guirlande lumineuse rouge sur un fond vert. C’est une jeune fille blonde, vêtue d’une robe bleu et elle a deux cerises en guise de boucle d’oreille. Elle est seule sur scène avec sa guitare et chante des petites comptines. Des chansons pour les enfants ? NON !!! STOP, Eloignez les enfants ! Elle boit du liquide vaisselle et il y a des poupées gonflables dans le décor. Sous ses airs de jeune blonde un peu nunuche, elle est cruelle, elle parle de misère sexuelle et de tout ce dont on ne parle pas aux heures de grande écoute. Mais sa présence est nécessaire à notre époque où le politiquement correct est de mise. Les spectateurs à côté de moi sont ravis, ils rient de bon cœur et y vont même de leurs commentaires.
Changement de scène rapide, pour accueillir ensuite Nadéah, et son groupe. Chanteuse australienne installée en France, on l’a découverte comme voix des Lovegods. Depuis, elle a participé à de nombreux projets et a sorti un premier album à l’automne dernier. Elle a également bénéficié du programme d’aide aux premières parties de l’Adami, Show devant ! Une artiste dont on n’a pas fini d’entendre parler.
La soirée continue avec les Brigitte. Présentes l’année dernière au Palais d’Auron, elles ont eu une année riche en succès et en salles combles si bien qu’elles ont réservé le Zénith de Paris pour le mois de mai prochain.
Tout le monde l’attendait et il arrive enfin, Bénabar entre en scène pour la plus grande joie de mes voisins spectateurs, qui connaissent ses chansons par cœur. Un grand nombre de musiciens, ainsi que deux choristes entourent maintenant le chanteur, pour un spectacle un peu différent de ce qu’on avait pu voir à l’occasion des précédentes tournées. On y découvre un Bénabar un peu plus calme, moins sautillant que les années précédentes mais cela n’enlève rien à la qualité du spectacle. Ce soir, il interprétera tous ses succès. Quelques heures auparavant, le chanteur nous a confié être très heureux d’ouvrir le Festival de Bourges et que sur les festivals il présentait un spectacle plus festif qu’en tournée. Maintenant acteur au théâtre et au cinéma, le chanteur pense que le cinéma lui a également amené un nouveau public.
Nouveau public ou pas, on pouvait lire la joie sur les visages des spectateurs à la sortie du Phénix.